Le 02/07/2019 à 10:28
Déjà très jeune, Mohamed Tadjajoui, poussé par une érotomanie compulsive, se masturbait jusqu’à huit fois par jour.
C’était un très gentil garçon : cœur sur la main et chibre dans l’autre, il était toujours prêt à rendre service, attentionné et prévenant avec tout le monde. Je l’ai fréquenté au collège Guillaume Hapaulinerre, dans un quartier tranquille du 25e arrondissement de Paris-Sur-Seine.
C’était un cancre parfait, qui malgré sa bonne volonté, ne comprenait rien aux rudiments des sciences, des langues et des lettres que nos chers professeurs tentaient tant bien que mal, de nous inculquer.
Son parcours scolaire on ne peut plus chaotique et sa constitution physique d’une précocité hors norme faisaient que nous avions en classe de cinquième, un géant de quinze ans pour condisciple.
Un gentil géant, qui ne pensait qu’à se branler.
Son père, gérant d’une supérette du quartier, fut à maintes reprises convoqué par la hiérarchie de l’établissement, afin d’être sensibilisé au caractère fâcheux et embarrassant des excès libératoires de son fils qui à l’occasion, ne détestait pas se donner en spectacle.
En cours de biologie, Momo adorait défourailler sur le carrelage blanc de la paillasse, allez comprendre.
Ce brave veuf d’épicier semblait bien dépassé par la situation. Il mourut bêtement d’une crise cardiaque, un petit matin d’été, en déchargeant une camionnette de fruits tout juste ramenés de Rungis.
Mohamed-le-branleur, orphelin, fut interné.
Figurez-vous que cette histoire est vraie, à cette exception près que Mohamed s’appelait autrement.
Personne de l’établissement, personne dans notre classe, n’a jamais rien fait pour essayer de prendre de ses nouvelles, ou même lui rendre visite.
Moralité : Lui se branlait et nous sommes de beaux enculés.
Le 01/07/2019 à 11:22
Anthologie des râteaux d’un branleur.
Chapitre troisième. Eva L.
J’ai fréquenté des années durant, un stand de tir (ball-trap) situé au beau milieu de nulle part, pour vous situer l’endroit.
L’honorable établissement est désormais fermé consécutivement au décès brutal du patron des lieux. Décès certes brutal mais résultat d’une long entraînement basé sur l’ingestion quotidienne d’une bonne demi-bouteille de visk plus quelques binouses, le tout parachevé par la vinasse obligatoire qui accompagnait les repas. Les fonctions cardio respiratoires de M. Alphonse Kolyc, « Al » le bien surnommé, avaient fini par démissionner.
Elle est venue un jour se perdre dans ce no woman’s land où la gent masculine est tout de même plutôt majoritaire. Elle est sortie d’un coupé allemand (BMW a essayé de me rincer pour que je leur fasse de la pub ici mais ils peuvent bien aller se faire mettre.). Nos regards se sont croisés et il s’est passé un truc.
Elle venait pour la première fois, prendre un cours d’initiation au tir. Al Kolyc était moniteur diplômé d’état, gage de sérieux (Disons jusqu’à midi…) et grade plutôt rare dans ce milieu où les charlots ne manquent pas.
Elle ? Trente-cinq ans. Cheveux blonds cendrés, yeux bleus, corps de rêve. Léger accent slave. Le rêve, quoi. Chaque fois que nous nous croisions sur ce putain de stand, elle ne me quittait pas du regard. Une grande fête du calebar se profilait.
J’ai fini par réussir une manœuvre d’approche, je lui ai proposé de prendre un verre après une séance de tir. Bien m’en a pris.
Elle n’a pas mis longtemps à m’expliquer que je lui rappelais son frère mort dans un accident de la route. Qu’il ne fallait donner aucune autre interprétation à ses regards appuyés, que les hommes ne l’intéressaient pas.
Servez chaud.
Eva… Eva… Eva… Eva te faire voir, Ouais !
Fin du Chapitre Troisième.
Le 30/06/2019 à 17:58
Tintinou et les sept carafes de cristal.
Résumé de l’épisode précédent.
Intrigué par le comportement du professeur en sciences occultes Alain Ehalotre, rencontré lors d’une interview, Tintinou, stagiaire d’Ici-Gala (de merde), s’est rendu volontiers à l’invitation de ce dernier à prendre un thé dans son petit manoir.
Episode 412.
Il était environ 16h00 quand Tintinou sonna à la porte de la charmante demeure du professeur (350 m2 habitable – jardin de 12 m2).
« Ah ! Mon cher Tintinou ! Entrez ! » lança le professeur Ehalotre, tout en se grattant derrière l’oreille tel un chien (l’un des comportement que le jeune stagiaire voulait comprendre).
« Merci de me recevoir, Professeur. Je pourrais ainsi vous poser deux ou trois autres petites questions ».
« Mais certainement » répondit-il, tout en reniflant le sol.
Tintinou se retrouva bientôt assis dans un confortable fauteuil, face au chercheur.
« Amalia va nous apporter le thé. Rassurez-vous, Amalia n’est pas portugaise ; elle est espagneule. » dit le professeur tout en remuant de la queue sous son pantalon.
Tintinou vit sur le buffet Henri XV des carafes contenant un liquide doré. Elles étaient au nombre de sept.
« Excusez-moi, Professeur, mais que sont ces carafes ? »
« C’est une très vieille histoire, Tintinou. Laissez-moi vous la narrer. J’étais parti en Ecosse étudier les châteaux hantés, en compagnie de mon confrère, le norvégien Olav Hömatick. Un soir, alors que nous dinions du côté de Glasgow, un vieil homme entra dans le restaurant et posa un sac qui contenait ses carafes. Il me regarda. Le professeur Hômatick continuait à déguster son saumon tandis que je commençais à me lécher les bras. Le vieil homme me dit : « Voici sept carafes de whisky en cristal. Vous en boirez un dé à coudre de chaque tous les dimanches. Quand vous aurez terminé les sept carafes , vous cesserez de vous prendre pour un chien ».
« Ah ! » s’exclama Tintinou. “Mais de quand date ce voyage en Ecosse ? Je les vois pleines ! »
« Cela devait être en 1988. J’avais 38 ans. Je ne les ai pas touché ; j’aime être un chien !!!».
Amalia la boniche espagneule entra dans le salon.
« Vous voilà enfin, Amalia ! Cela fait dix minutes que nous attendons » ? aboya Alain Ehalotre. A peine eut-il fini sa phrase qu’il se rua sur la malheureuse et commença à lui mordre les fesses.
Suite dans notre prochain numéro.
Le 28/06/2019 à 17:23
"Allo ! ... Oui... Ah, c'est toi ! Ca va ?.... Hein ?... tu as acheté des granules ? ... Non ?!... Des problèmes avec la vésicule ? ... Merde alors ! Ah non ? ... Tu regardes un film-culte ?... Mais ?... Hein ? ... Aaaah, c'est la caniculeeeee !... Ben couvres-toi bien alors !"
Le 28/06/2019 à 11:39
Anthologie des râteaux d’un branleur.
Chapitre deux. Anne D.
Anne D. avait à peu près 48 ans quand j’avais l’âge du Christ. Planche à pain d’environ un mètre soixante-quinze, brune bouclée, culs de bouteille à grosse monture devant les yeux, seins dans le dos. (on était content de danser avec elle). En la revoyant je ne peux m’empêcher de penser à l’institutrice de Titeuf. Anne ne se prenait pas pour la queue de la poire alors qu’il n’y avait franchement pas de quoi. Un brin maniérée dans ses postures et ses expressions. Bref, une connasse qui m’agaçait. Nous bossions dans la même boîte.
Contre toute attente elle a ramassé un jour, une chouette biture à l’occasion d’un pot de fin d’année. J’ai un côté boy scout et comme un con, j’ai accepté de la raccompagner chez elle. Sous l’effet désinhibant de l’alcool, ma chère collègue m’a fait comprendre en chemin que j’aurais droit à un traitement de faveur une fois que nous serions arrivés chez elle. J’ai décliné poliment mais fermement et ça l’a rendue mauvaise. J’ai eu droit à tout un lot d’expressions et de comparaisons très imagées dont je croyais mon interlocutrice parfaitement incapable : je ne bandais
« que d’une », je n’étais qu’un « tireur de coups à la sauvette », un « branleur pour michetonnes de bal musette », un « va-de-la-gueule » comme tous les connards de mon engeance, incapable d’apprécier une vraie femme, etc, etc.
C’est habité par un sentiment étrange mêlant agacement et frustration que j’ai largué Anne à une station de taxis. Je me suis assuré de sa prise en charge par un asiate aussi avenant qu’une fistule anale, lui ai pourtant refilé 20 balles pour la course et j’ai fait ce que j’avais de mieux à faire : rentrer chez moi et dormir.
Sous le pauvre prétexte que j’étais assurément la dernière personne à l’avoir vue vivante, les inspecteurs Aude Veyssel et Théo Jassemin m’ont un temps soupçonné du meurtre d’Anne D. qui avait été retrouvée découpée en rondelles à son domicile.
Piste corroborée par ce putain de taxi qui s’est révélé être un faux taxi et qu’ils avaient eu un mal de chien à retrouver. Il eut été vraiment dommage de ne pas chercher à avoir quelques minutes d’entretien avec lui et le laisser tranquille dans la nature car en complément de son activité de faux taxi, il était à l’occasion, découpeur de femmes en rondelles.
Fin du Chapitre Deux.
Le 28/06/2019 à 10:10
Anthologie des râteaux d’un branleur.
Chapitre premier. Chantal B.
Chantal B. avait à peu près 45 ans quand j’en avais 30. Brunette élégante à lunettes de cadre, loloches toujours mises en valeur, jupe de bon goût ni trop longue, ni trop courte. Dentition du haut courant légèrement après le bifteck mais permettant tout de même d’envisager la pipe sereinement, sans craindre le scalpe du Mohican en cas de hoquet furtif. Nous bossions dans la même boîte.
Si ma proposition de lui prodiguer un coup de quéquette amical dans un cadre de bon goût et une ambiance raffinée ne provoqua pas la rebuffade que je pouvais craindre, la réponse n’en fut pas moins déconcertante :
- Bonne idée. On pourrait envisager ça chez moi un de ces soirs. Mon mari sera ravi de te ramoner le petit pendant que tu me dégusteras la case trésor. Je ne le trompe qu’en sa présence, ça évite bien des problèmes et puis comme il est un peu bi sur les bords, tout le monde y trouve son compte.
- Heu… Non désolé, ça ne va pas être possible comme ça.
- Alors retourne à tes shampooineuses de faubourg et fous-moi la paix avec tes plans cinq à sept foireux.
Fin du Chapitre Premier.
Le 27/06/2019 à 13:58
Ma femme refuse tout rapport sexuel, sous prétexte qu'il fait trop chaud.
Fait trop chaud. Fait trop froid. Fait trop frais. Fait trop tiède. Fait trop tempéré. Fait trop doux, trop humide, trop lourd. Il va neiger. Faire de l'orage. J'ai mal à la tête. je dois étendre une lessive. Arroser mes géraniums. Je vais chez le gynécologue demain. Je vais chez le dentiste. Je vais chez le médecin. C'est l'ouverture de la pêche. De la chasse. C'est la kermesse des écoles. C'est le passage des encombrants. C'est ma réunion tupperware. Je vais voir ma mère. Demain les enfants rendent leurs manuels scolaires. J'ai mal aux pieds, j'ai mal au dos, j'ai mal aux dents. J'ai raté mon train, j'ai pas trouvé de taxi. Je ne digère pas le fromage. Une vilaine bourrasque s'est abattue sur le toit de notre pauvre chapelle.
Va définitivement et irrémédiablement te faire mettre par toute une armée de skieurs moldaves syphilitiques, indigne ersatz de morue purulente.
A partir de maintenant, je cherche un bon vieux trou qui pue avec du poil autour, et ça va être la grande fête à mon zgeg, espère !
Te voilà prévenue, connasse.
Trous qui puent, écrivez au journal qui transmettra.
Le 21/06/2019 à 18:57
A tous les administrés de Champigneul-les-Fleury
(984 habitants - Département de la Creuse-Maritime).
Le maire rappelle qu'il est strictement interdit de jeter les boites de caviar dans les poubelles ménagères. Celles-ci attirent les chats et autres gastéropodes.
Les boites de caviar doivent être remis dans un sac à main chaque St Michel (29 septembre) aux agents communaux qui passeront dans les logements entre 7h30 et 16h12 (merci d'être présent chez vous).
Le 17/06/2019 à 15:19
Bande de petits hipsters arrogants de mes couilles, vous qui prenez un malin plaisir à casser mes couilles de gros connard d'automobiliste :
Je fistfuck votre port de tête altier, je conchie votre mépris de toutes les règles élémentaires de sécurité lorsque vous êtes au guidon de vos putains de trottinettes de merde en branche.
Neuf enculés sur dix pris au hasard parmi vous ne portent même pas un casque.
Si je n'avais pas peur d'aller ramasser ma savonnette sous les douches d'une maison d'arrêt mal famée, ma parole je prendrais un malin plaisir à en shooter un et le laisser pour mort sur le pavé.
La chaussée aux caisseux, le trottoirs aux piétons. Les trottinettes à la casse. Et allez vous faire enculer, que ce soit bien clair.
Le 14/06/2019 à 18:21
Offre d’emploi.
Restaurant asiatique – Bordeaux – Recherche égorgeur de blattes. CDI temps complet. 75 heures/semaine.
Description du poste : Vous serez appelé à chasser les blattes dans le restaurant, de les égorger, leur couper la tête et amener les corps au chef-cuisinier.
Profil du candidat : 11-78 ans. Sans expérience accepté. Permis PL indispensable. Connaissance parfaite du tonkinois. Connaissances en bas-breton bienvenues.
Rémunération : logé-nourri-blanchi. 75 €/mois.
Téléphoner au 06.06.09.09.01 – Demander Monsieur Tok Hué.
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